26 mai 2009

Encore un article sur El Watan du26 mai 2009 et un silence incompréhensible des responsables



L’unité de production d’enrobé de bitume de Gdyel

Des associations s’opposent au projet L’implantation d’une unité d’enrobé de bitume, à proximité immédiate de la petite ville de Gdyel et au milieu d’un site forestier renfermant plusieurs sources d’eau réputées pour leurs qualités thérapeutiques, continue de susciter des réactions diverses des associations environnementales.Jeudi dernier, les membres de ces dernières, accompagnés de ceux du Groupe de Travail et de Réflexion sur l’Environnement et d’un certain nombre de citoyens, ont organisé une visite du site qui va de Gdyel jusqu’à la forêt située près de la montagne des Lions. Selon un membre d’une association locale, qui est du reste physicien et enseignant à l’université d’Oran, « au cours d’une halte effectuée à la place de la source située dans la forêt de Raz El Aïn, à moins de 400 mètres de l’agglomération pour goûter à son eau, les visiteurs ont pu se rendre compte de l’existence de l’usine de bitume à moins de 10 mètres des limites de la zone forestière alors que la loi n° 7-06 du 13 Mai 2007 relative à la protection et au développement des espaces verts stipule, dans son article 15, que toute construction ou infrastructure devant être implantée à une distance inférieure à 100 mètres des limites d’un espace vert est interdite »

Et d’ajouter : « si le projet vient à être concrétisé, la cheminée de l’usine rejettera des produits toxiques pour l’homme et pour les plantes, tels que le dioxyde de soufre, le monoxyde de carbone et les HAP (hydrocarbures aromatiques polycycliques) ». De son côté, le président de l’APC de Gdyel a déclaré, mardi dernier, sur les ondes de la radio El Bahia, au cours d’une émission consacrée à cette commune, que « le propriétaire de l’unité d’enrobé de bitume dont il est question est en possession d’un dossier légal lui permettant l’implantation de son unité à cet endroit, car disait il, son usine est conçue avec une technologie moderne qui prenne en considération tous les effets nocifs pour lesquels elle est pointée du doigt par ces associations ».

Par A. Belkedrouci

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