27 oct. 2009

Pollution: La planète est malade











La planète est malade. Son environnement est agressé de façon multiple et inquiétante à la fois, n'épargnant aucun secteur. La pollution a atteint un tel degré dans certaines contrées que renverser la vapeur relève de l'utopie. Combien de fois la sonnette d'alarme a-t-elle été tirée pour arrêter ce massacre, sans arriver à une véritable prise de conscience !Que de sommets tenus à l'échelle mondiale sans que le déclic tant attendu n’ait lieu ! A croire que les humains se sont ligués contre cette terre nourricière pour la détruire ! Qu'en est-il alors de l'Algérie ? Comme nombre de pays, l'Algérie a son lot de problèmes en matière d'environnement. A commencer par ses 1200 km de côtes, un bonheur devenu malheur faute d'avoir su préserver cet espace vital. L'implantation d'usines en a fait un réceptacle de toutes sortes de déchets plastiques, substances toxiques, eaux usées, rejetés à l'état brut dans la mer. 45% des usines sont responsables de cet état de fait, ce qui constitue une sérieuse menace pour la santé humaine, la biodiversité et pour les espèces marines, dont une trentaine se trouvent dans les fonds marins algériens. Les cours d'eau de leur côté offrent un hideux visage de cloaques brouillés. Oued El Harrach, oued Smar et les plages interdites à la baignade sont autant de points d'achoppement qui viennent nous rappeler combien la situation est grave. Côté terre, l'explosion du parc automobile, s'il a réglé le problème de transport des usagers, en a soulevé un autre, celui de la pollution atmosphérique. Additionné au problème des décharges publiques, cela a conduit à un accroissement effréné du nombre de maladies liées à la pollution de l'air. L'assainissement, la santé des hommes et l'environnement sont inextricablement liés.Un arsenal juridique des plus étoffés
Du point de vue des textes de lois, il faut admettre que le ministère en charge de la protection de l'environnement n'a laissé aucun secteur dépourvu de protection. Les espaces verts, la politique d'orientation de la ville, la promotion des énergies renouvelables, la protection des zones de montagne, celle de l'environnement, toutes entrant dans le cadre du développement durable, la création des villes nouvelles et de leur aménagement, la protection et la valorisation du littoral qui stipule clairement l'interdiction de toute activité industrielle nouvelle sur le littoral, la loi relative à l'aménagement et au développement durable relative à la gestion, au contrôle et à l'élimination des déchets font tous l'objet de textes de lois les régissant secteur par secteur. Leur application sans condition est la seule à même de changer positivement les choses. Changer les choses suppose le changement du comportement de chacun et à tous les niveaux. Or ce qui caractérise l'Algérien d'aujourd'hui, c'est qu'il semble ne pas voir ce qui l'entoure. Il ne s'intéresse ni n'accorde aucune attention à son environnement immédiat. Il peut enjamber un tas d'ordures pour se rendre à son travail ou devant chez lui sans que cela ne l'émeuve outre mesure. Tacitement, tout le monde semble se donner le mot pour détériorer et salir. Le geste de se débarrasser de son paquet de cigarettes ou de sa bouteille en plastique où que l'on se trouve est devenu une première nature chez nombre de nos concitoyens.L'écolier qui sort de son cours d'éducation civique a la mémoire courte dès qu'il met le pied dehors pour devenir un pollueur en herbe. Nouvelles cités comme anciennes ont en commun des espaces dénaturés par les amas de déchets qui les décorent, alors que les cours intérieures des immeubles sont devenues des vide-ordures. L'occasion de la Journée mondiale de l'environnement va voir des actions de «relookage» concerner plusieurs quartiers, pour revenir le lendemain à la routine et à l'indifférence. L'introduction de l'éducation environnementale dans le milieu scolaire pour l'éducation des nouvelles générations à la protection de l'environnement, les campagnes de sensibilisation sont l'affaire de tous, associations, scouts, imams et pouvoirs publics, elles ne doivent pas être circonstancielles, mais médiatisées à outrance pour changer les mentalités. Ne pas compromettre l'héritage des générations futures.(Zahia B. K.)

Emeutes à El Ançor



Excédés par les nuisances causées par les carrières d'agrégats, de jeunes manifestants occupent la ville et s'opposent aux gendarmes Les échauffourées ont éclaté hier entre des jeunes et des éléments des brigades antiémeute de la Gendarmerie nationale à El Ançor, une localité située à environ une trentaine de kilomètres de la ville d'Oran. Les raisons de la tension que vit cette paisible localité résident dans le problème récurrent que posent les carrières d'agrégats qu'elle abrite depuis quelques années et qui sont à l'origine d'une grave pollution de l'environnement selon des citoyens protestataires que nous avons rencontrés à l'entrée du chemin menant vers ces carrières.
La colère de ces citoyens ne date pas d'aujourd'hui et à plusieurs reprises, ils avaient exigé la fermeture de «ces sites qui sont à l'origine de nuages de poussière qui envahissent nos maisons et qui constituent par les explosions de dynamite une grave menace pour nos maisons. Même les camions qui viennent charger les agrégats à partir de ces carrières ont été à l'origine de plusieurs accidents de la circulation», affirment des citoyens qui ont installé des bivouacs à l'entrée des chemins menant vers ces sites objet de contestation.
Un élu de la localité n'a pas manqué de préciser que cette carrière constitue certes des nuisances mais qu'elle constitue une bonne source de revenus pour la commune. «Le problème peut se régler par le dialogue et ce qui se passe aujourd'hui dépasse tout entendement. La ville aurait pu sortir autrement de l'anonymat», avouera-t-il.
Hier les écoles ont été fermées pour éviter tout dérapage et l'accès au village, aussi bien pour les véhicules que pour les piétons était filtré par les gendarmes dépêchés en renfort. Les jeunes protestataires que les gendarmes tentaient de repousser à coups de bombes lacrymogène ont allumé des feux de forêt au lieu Carrera qui surplombe les carrières. En début d'après-midi, des sources locales ont fait état d'interpellation de jeunes manifestants et de blessés des deux côtés pris en charge par la polyclinique de la localité. À l'heure où nous mettons sous presse, El Ançor, que le bleu de la mer qui borde la corniche oranaise orne de mille éclats, était encore infranchissable et le face-à-face entre manifestants et gendarmes se poursuivait. F. B. (Quotidien Le Temps d’Algérie .27 octobre 2009)

Les eaux usées inondent des terres agricoles

Des dizaines de terres agricoles ont été endommagées, à cause des eaux usées qui se sont propagées, suite à une explosion au niveau des canalisations de ces eaux usées, à savoir celles situées à Hassi Mefsoukh, Gdyel, El Ayayda dans la commune de Aïn El Bya, Boutlélis, Tlélat et El Braya. Ceci a bien évidemment engendré de grands dégâts matériels et financiers, aux propriétaires de ces terres endommagées, et l’argent des subventions est parti en vain, selon les affirmations d’une source relevant de la commission wilaya de l’agriculture dans l’APW, qui indiquera que «de nombreux agriculteurs, dans de nombreuses communes de la wilaya, ont déposé des plaintes quant à une explosion au niveau des canalisations des eaux usées, qui passent près de leurs terres agricoles. Cette explosion a endommagé des dizaines d’hectares sur plusieurs terres, notamment celles de Ayayda dans la commune de Aïn El Bya, Boutlélis, Hassi Mefsoukh, Hassi Bounif et Misserghine. La gravité de cette situation a appelé l’intervention de la commission de wilaya de l’agriculture, qui a inspecté les lieux.» Notre source ajoutera: «Nous avons rédigé un rapport sur la situation et l’avons présenté à la direction de l’agriculture, pour qu’il y ait une intervention de sa part, vu que tous les agriculteurs ont bénéficié d’une aide financière pour la culture de leurs semences. Il y a même des agriculteurs qui ont carrément abandonné leurs terres, surtout celles situées à l’entrée de la commune d’El Braya où plus de six hectares ont été dévastés suite à cela.» (La voix de l’Oranie du 27.10.09)

26 oct. 2009

El-Ançor : La protesta des habitants contre les carrières, continue


Les habitants de la commune d’El Ançor ont poursuivi, hier, leurs actions de contestation contre l’activité des carrières, entamées, il y a deux jours. Leur contestation s’est traduite par le dépôt de pneus de véhicules sur l’axe principal menant à ces carrières. Selon les contestataires, ces carrières seraient la cause principale de la propagation de l’asthme parmi la population riveraine qui compte 2.200 personnes, fraîchement atteintes de cette maladie chronique, affirmeront-ils.«Cela fait plus de 04 ans que je souffre d’asthme et son traitement me revient mensuellement à 6.000 dinars. La poussière intense, induite par l’activité des carrières, complique nos problèmes respiratoires», dira Chaïb W. un habitant de la commune d’El Ançor. Quant à M. Djillali, il dira: «La quantité impressionnante d’explosifs utilisés dans ces carrières à ciel ouvert, sont une source inévitable de nuisances et les vibrations que cela engendre, provoquent de grandes fissures aux murs de nos maisons. A cela s’ajoute le bruit permanent qui empoisonne notre quotidien.» Les habitants affirment que de nombreuses correspondances ont été adressées aux instances habilitées à intervenir pour mettre un terme à cette situation inadmissible, entre autres, la daïra d’Aïn El Türck et la direction des mines ainsi que celle de l’environnement.» A souligner que, durant le premier jour de ces actions de contestation, des habitants avaient dressé une tente à proximité de ces carrières et pensent y installer leur QG pour montrer ainsi leur nette opposition, quant à l’activité de ces carrières. Dj. Samia (la voix de l’Oranie 26 octobre2009)

25 oct. 2009

Pollution à El-Ançor



Mouvement de protestation hier: Les habitants d'El-Ançor veulent la fermeture des carrières
Grande manifestation populaire, hier, à El-Ançor. Revendication de la population: «la fermeture des carrières», situées à quelques encablures de la ville. Ça bouillonnait, mais aucune dérive n'a été enregistrée. La protestation à laquelle ont appelé des notables de la région et des associations locales, dont la très active ONSA, a été pacifique. A la sortie du village, au bord de la route menant à Boutlélis, à hauteur des carrières d'agrégat du mont «Djorf El-Alia», les manifestants ont planté leur QG d'une journée: une grande tente truffée de banderoles, dont une disait: «Fermez ces carrières qui nous empoisonnent la vie !».

La première vague de protestataires a investi les lieux vers 10 heures, sous l'oeil vigilant des gendarmes. Peu à peu, le rassemblement prenait de l'ampleur, nourri par de nouveaux «arrivages» à bord de camions et de fourgons. Les manifestants, plusieurs centaines, donnaient de la voix en réclamant «l'arrêt total et définitif de cette activité nuisible et dangereuse pour la santé publique et tout l'entourage». Devant cette action, les quatre entreprises exploitant ces carrières, dont deux turques, ont observé un arrêt de travail, parquant leur parc roulant. Décision, pour le moins raisonnable, car il y avait beaucoup de tension en l'air. De toute façon, l'accès aux carrières était barré par les manifestants, qui ont interdit l'entrée et la sortie des engins. «Nous sommes déterminés, cette fois-ci, à aller jusqu'au bout de nos revendications. Dans 48 heures, si aucune mesure concrète n'est prise, ça sera alors une grève collective de la faim», lâche un manifestant, qui habite à près de 300 mètres de la zone des carrières. «Nous attendions la fermeture des carrières avec l'expiration des titres d'exploitation ou, à tout le moins, la réduction de l'activité. Au lieu de quoi, nous assistons à l'explosion de l'activité avec le renouvellement des anciens agréments et la délivrance de nouveaux à des opérateurs étrangers. Tout à fait l'inverse de ce qu'il fallait faire», s'insurge le président de l'association ONSA, Mrah El-Ansri, qui souligne que «nous déplorions, en 2004, 1.864 personnes atteintes par des maladies respiratoires à cause de la poussière qui se dégage des carrières de Djorf El-Alia et, aujourd'hui, plus de 2.500 cas sont recensés».

La poussière nocive, la nuisance sonore de jour comme de nuit, l'impact des explosifs sur le tissu urbain, la pollution qui a infecté les terres agricoles voisines et des nappes phréatiques... autant de désagréments déplorés par les habitants. Ceux-ci invitent le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, à constater de visu la contiguïté des carrières avec le tissu urbain et le manque flagrant des dispositifs de sécurité sur les lieux, tels que le chapeau chinois, les accès sécurisés, les clôtures, etc. Selon le maire de cette commune, «nous avons déjà communiqué tout un dossier aux services concernés, dont la wilaya et la DMI, et avons insisté, à défaut de pouvoir fermer ces carrières, la mise en place des dispositifs de sécurité et l'imposition d'une tranche horaire limitée de travail. Dans ce sens, nous avons pu aménager un itinéraire extra-muros spécial pour les poids lourds de sorte que ceux-ci n'empruntent plus la route. Ce circuit routier, qui contourne le village, sera prochainement goudronné mais il est d'ores et déjà opérationnel».

20 oct. 2009

Pollution à Kristel : Le calvaire au quotidien à Kristel

Les carrières à l’origine de nuages de poussières, d’explosions assourdissantes et de murs lézardés
A maintes reprises, les habitants de la localité côtière de Kristel, dépendant de la commune de Gdyel, ont, selon certains représentants que nous avons rencontrés, lancé d’incessants appels aux autorités locales pour prendre toutes les dispositions et mesures urgentes et adéquates afin de mettre fin au calvaire qu’ils endurent et qui est taxé localement de «situation de guerre et de destruction» imposées par les carrières limitrophes au tissu urbain. En effet, selon ces porte-parole des habitants de cette cité balnéaire, les gérants de ces carrières abusent dans l’utilisation des explosifs, ce qui a pour conséquences l’émanation de continuels nuages de poussière accompagnés d’assourdissantes déflagrations de dynamite, sans parler des incessants et stressants bruits de camions et autres grosses machines exploitées durant toute la journée que Dieu fait dans la désintégration de la roche et autres travaux de prospection de la première matière. Cette situation qui n’a que trop duré, selon les contestataires, a pour conséquence la menace, à tout moment, d’effondrement de plusieurs habitations suite aux graves fissures sur les murs occasionnées par l’abus d’explosions.
Dans le même registre, les représentants de ces citoyens ont soulevé le problème de «l’exploitation anarchique» du sable et du tuf, provoquant l’apparition de grandes crevasses qui pourraient être un vrai danger pour les riverains. En conclusion, les habitants de Kristel mettent en exergue la détérioration graduelle de leur cadre de vie en prenant comme exemple le simple passager qui visite leur localité et qui ne peut manifestement rester insensible au «grand massacre» de l’être humain, de la flore et de la faune de cette région généré par ces carrières. Et surtout, il sera, à première vue, très surpris et alarmé par les nuages de poussière qui enveloppe toute la cité dont le seul objectif est de n’être qu’un havre de paix touristique.
D. Chérif (L’Echo d’Oran du 20 .10.2009)

19 oct. 2009

Pollution du lac Télamine

Selon un article du journal" Le Quotidien d'Oran" du 19.10.2006, des unités industrielles polluantes qui activent au niveau de la zone industrielle de Hassi Ameur ne disposent pas d'unités de pré-traitement et déversent leurs rejets, notamment les eaux usées au niveau du lac Télamine, qui s'étale sur une superficie de 80 hectares. Ces unités qui déversent leurs rejets au niveau du canal des eaux pluviales représentent un réel danger pour l'environnement. Il est précisé dans cet article que des mesures sont entreprises pour le transfert de la décharge qui se trouve au niveau du lac Télamine vers un autre site. «Le choix de terrain qui doit abriter la décharge a été fait et l'étude est en cours», a t on affirmé.
Selon une enquête sur la responsabilité environnementale des entreprises algériennes, effectuée par le centre universitaire de Khemis Miliana auprès d'un échantillon d'entreprises de différentes tailles,«les grandes entreprises sont les plus engagées dans la question environnementale par rapport aux moyennes entreprises, tandis que les petites entreprises n'ont montré aucun intérêt à la gestion environnementale». (Synthèse)

7 oct. 2009

Massacre à la plage de Kristel



Les pilleurs de sable agissent en toute impunité

Les habitants de la région côtière de Kristel, interpellent les autorités locales concernées, de la nécessité d’intervenir rapidement pour arrêter, comme ils l’appellent, l’hémorragie environnementale qui vise le sable des plages. En effet, ces dernières semblent souffrir du pillage de sable, qui se faisait, il y a bien longtemps discrètement et en pleine nuit, alors que maintenant, les plages sont pillées en plein jour et au vu et au su de tout le monde, selon ces mêmes habitants.

Dans ce cadre, un habitant B. Nouredine, a exprimé sa profonde frustration quant à la situation que vivent toutes les plages de la région, devenues une destination privilégiée pour les pilleurs de sable: «A plusieurs reprises, on a demandé à ces chauffeurs de camions d’arrêter, mais ils refusent en prétendant avoir des relations très haut placées. Nous les avons donc dénoncé aux services de la gendarmerie.»

Le jeune Mourad, l’un des habitants de la région, dira lui aussi: «Ces voleurs semblent former une bande bien organisée, activant en toute liberté. Ils savent pertinemment où et quand frapper, grâce à des complices qui leur fournissent les renseignements nécessaires et les aident à agir ainsi en toute quiétude.» Puis ajoutera: «L’un de ces pilleurs de sable, possédant une camionnette jaune de type Toyota, fait jusqu’à 3 voyages quotidiennement, pour le compte d’une entreprise tenant un projet de construction de logements dans la commune de Gdyel. Il perçoit 5.000 DA pour chaque livraison.»

Par ailleurs, le président de l’APC de Gdyel, déclarera: «Le pillage de sable qui sévit dans la région de Kristel, doit être immédiatement réglé, non pas par la commune, mais par les responsables de la conservation des forêts, habilités à résoudre ce type d’affaires. On a envoyé, à maintes reprises, des correspondances aussi bien à ce service qu’à celui de la gendarmerie, pour les prévenir de ces dépassements qui représentent un danger environnemental réel, à l’instar de la dégradation totale des endroits touristiques de la région et qui attirent, chaque été, des milliers de touristes.»

Des sources de la gendarmerie nationale révèleront: «Prenant toutes les plaintes reçues en considération, la gendarmerie a intensifié ses patrouilles au niveau des sentiers utilisés par les pilleurs, et ce, en plus des barrages sécuritaires sur les routes menant à Gdyel et à Bir El Djir, dans le but d’assiéger tous ces contrevenants.»

Redouane BOUALIA( 07.10.2009)






22 sept. 2009

Les arbres, l’ONU et Gdyel



Voila une info APS datant du 22 septembre 2009 : « La campagne de plantation d'arbres de l'ONU atteint les sept milliards (Pnue)
NEW YORK (Nations unies) - Le Programme de l'ONU pour l'environnement (Pnue) a annoncé lundi que la campagne des Nations unies "Pour un milliard d'arbres" a atteint son objectif de plantation de sept milliards d'arbres, un pour chaque habitant de la planète. Le gouvernement chinois a planté 2,6 milliards d'arbres dans le cadre de cette campagne, portant le total mondial à 7,3 milliards d'arbres dans 167 pays, précise le Pnue dans un communiqué. "Il s'agit d'arbres effectivement plantés, pas seulement de promesses de plantations et c'est un signe extraordinaire de dévouement à cette cause à travers le monde", s'est réjoui le directeur du Pnue, Achim Steiner, dans une conférence de presse. »
Voila une autre info du journal « La Voix de l’Oranie » datant du 02 juillet 2009 et qui rapporte que (voir plus bas) 83 arbres plantés en 2006 ont été déracinés par un opérateur qui a été traduit en justice et qui avait déclaré : «Je possède une décision du wali qui m’autorise à réaliser un projet d’investissement s’étendant sur une superficie de 6 hectares. Toutes les pièces administratives inhérentes à ce dossier sont entre les mains du maître de l’ouvrage de ce projet qui possède un registre de commerce délivré le 21 mai 2009».
NO COMMENT !!!

20 sept. 2009

L’ammoniac, une autre menace pour les habitants de Béthioua



Les personnes asthmatiques et allergiques, habitant dans les environs de la zone industrielle de Béthioua, souffrent d’une pollution intense de l’air par l’ammoniac, substance produite par une unité installée dans cette zone. Cette situation expose les asthmatiques et les allergiques à des complications, parfois très graves. D’ailleurs, plusieurs d’entre eux sont sujets, ces derniers temps, à des crises d’asthme ou de respiration récurrentes et intenses. J’habite au camp 7 à Aïn El Bya, appartenant au groupe SONATRACH et j’ai découvert, voilà trois ans, que j’étais atteint d’asthme. J’ai dû mal à sortir de chez moi et à respirer cet air dominé par l’ammoniac, provenant de l’usine d’à côté. Depuis quelque temps, je n’arrive plus à me passer de la pompe pressurisée», témoigne H.K. Fatiha. Pis encore, je me trouve parfois dans des situations telles que mon état nécessite que je sois pris en charge en urgence à l’hôpital. C’est une situation insupportable, voire même dangereuse pour un asthmatique ou un allergique. En tant que personne directement concernée par ce problème, je ne peux donc que m’interroger sur la raison pour laquelle les responsables de cette unité continuent à laisser se dégager de l’ammoniac dans l’air, tout en sachant que ce produit a des conséquences nocives sur la santé de la population riveraine», poursuit-elle.Mme Houria, qui réside dans la commune de Mers El-Hadjadj, déclare, elle: «J’ai souffert pendant de longues années d’une allergie qui a évolué en asthme et, selon les médecins, l’origine de ma maladie revient au fait que j’habite à proximité de la zone industrielle, connue pour dégager plusieurs substances chimiques dont l’ammoniac.» «Ces derniers temps, affirme-t-elle, je fais des crises répétitives et mon état de santé se dégrade jour après jour.» «Durant la journée, raconte-t-elle, je suis obligée de fermer les fenêtres de ma maison, pour empêcher que cet air pollué me parviennent. Faute de quoi, je risque de faire des crises assez graves. Je lance donc un appel aux autorités habilitées pour prendre en charge ce problème qui expose des milliers de personnes à de graves problèmes de santé.» M. Hamza, un habitant de la commune d’Arzew, abonde dans le même sens. «Mes deux filles sont atteintes d’asthme et d’allergie et, depuis quelque temps, elles font des crises sévères qui imposent leur admission à l’hôpital.» Les associations ne sont pas en marge de ce qui se passe. Le président de «Chams», intervenant dans le domaine de la protection de l’environnement, dira: «Nous ne ménageons aucun effort pour sensibiliser les citoyens et responsables, à la fois, sur la nécessité et l’importance de la protection de l’environnement. Dans ce sens, nous avons organisé une série de séminaires et de journées d’études sur les conséquences néfastes de la présence d’ammoniac dans l’air sur la population, et l’environnement de manière générale. Pour ce qui est du dossier relatif aux plaintes introduites par les citoyens au sujet de l’ammoniac, nous ne l’avons remis ni à la direction de l’environnement ni à celle de la santé. En revanche, je peux vous assurer que nous avons d’importantes statistiques ressorties des séminaires organisés autour de la pollution. Ces données indiquent que les plus forts taux des sujets atteints de l’asthme et de l’allergie sont enregistrés chez les populations habitant dans les périmètres de la zone industrielle d’Arzew.»En réaction à ces préoccupations, le directeur de l’environnement de la wilaya d’Oran dira: «De manière générale, nous savons que le taux de la pollution à Arzew est très important. Quant à l’ammoniac, nous n’avons reçu aucune plainte à son sujet et aucun dossier n’est parvenu à nos services à ce jour. Toutefois, je juge utile et nécessaire d’ouvrir une enquête sur cette question. Nous allons agir en coordination avec les services de la direction de la santé.» A la zone industrielle d’Arzew, nous n’avons pas pu accéder pour obtenir la version des responsables sur cette question. Et du côté de la direction de santé de la wilaya, la chargée de communication déclare: «Pour ce qui est des statistiques relatives au nombre des malades atteints de l’asthme et de l’allergie, nous n’avons pas de chiffres précis. S’agissant des retombées de l’ammoniac sur la santé des habitants des localités riveraines à la zone industrielle d’Arzew, aucun dossier à ce propos n’est parvenu à notre direction.»Combinaison gazeuse d’azote et d’hydrogène (NH3), l’ammoniac est un gaz à odeur piquante, facilement liquéfiable, issu à l’état naturel de la décomposition des matières organiques azotées, préparé industriellement par synthèse, utilisé en particulier pour la préparation des sels ammoniacaux (engrais) et de l’ammoniaque.(Haffar.R- La voix de l 'Oranie 20 septembre2009)

12 sept. 2009

Photo souvenir de la visite écologique de Gdyel



Photo de la visite écologique du jeudi 21 mai 2009 dans la région de Gdyel qui montre une partie seulement( la photo étant plus large) des principaux représentants des associations environnementales de la Wilaya d'Oran dont le GTREO (Groupe de Travail et de Réflexion de l 'Environnement d'Oran) animé par le Docteur Moussa Kacem.

11 sept. 2009

Importance du rôle de la société civile dans le renforcement de la pratique démocratique

ALGER - Les intervenants à la conférence organisée jeudi soir par le parti du Front de libération national (FLN) au niveau de son siège ont souligné l'importance du rôle de la société civile dans le renforcement de la pratique démocratique. Menas Mesbah, enseignant en sciences politiques à l'Université d'Alger a indiqué que la société civile dans la pensée occidentale moderne se définit comme "une alliance éclectique à laquelle les individus adhèrent volontairement et qui englobe plusieurs composantes dont les partis politiques et les associations". "Ses institutions sont indépendantes de l'Etat", a-t-il ajouté. Le conférencier a précisé que "la société civile dans la pensée arabe a été utilisée à des fins politiques et idéologiques".(Info APS 11.09.2009)

1 sept. 2009

Notre blog attire l 'attention des amoureux de la nature et des défenseurs de la vie


Nous voudrions noter ici, et tout simplement, que ce blog n’est pas visité uniquement par les citoyens de Gdyel et les Algériens amoureux de la nature, mais également par des personnalités étrangères qui s’intéressent au devenir de notre mère la Terre . A titre d’exemple, un écrivain du nouveau continent nous fait l’honneur d’un commentaire que nous publions ci-dessous. Il s’agit de Daniel Desbiens,(naissance en 1954 à Chicoutimi) qui est un écrivain québécois. Il se distingue surtout par ses nombreux aphorismes et maximes philosophiques et sociales qui ont rejoint des lecteurs provenant de 125 pays. Il a été membre de l'Ordre des ingénieurs du Québec et il est membre de l'Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ).Parmi ses publications nous pouvons noter :
.Passager entre deux millénaires.Éditions Mille Poètes, 2005
• My contemporary maxims, Éditions Desbiens Daniel, 2007
• Maximes d'aujourd'hui, Éditions Desbiens Daniel, 2008
(Sources Wikipédia)
Voilà donc son commentaire pour notre blog:
"Chère Gdyel,
Le pauvre petit bateau sur lequel nous voyageons toi, moi, les autres humains et toutes les espèces animales et végétales s'en va vers sa ruine ou vers une mutation importante. Les générations qui suivent devront rafistoler et tenter de rapiécer le fruit de notre insouciance mondiale collective.

Tu as un très beau sourire

Daniel Desbiens, écrivain "

29 août 2009

Les habitants de Kristel dénoncent «l’état de guerre»



Les citoyens de Kristel, localité située à 10 km de Gdyel, ont sollicité l’aide des autorités wilayales pour une intervention immédiate, afin de mettre un terme à ce qu’ils ont appelé «l’état de guerre et de destruction» qui leur est imposé par les responsables sur les carrières qui utilisent des explosifs pour extraire le gravier, causant des fissures dans les habitations, selon les habitants de la localité.

Ces carrières de graviers situées près de la localité côtière de Kristel perturbent le calme et la tranquillité du village, selon les habitants. «Nous nous réveillons à la première heure sur des bruits assourdissants d’explosions parvenant des carrières situées non loin de nos domiciles et cela continue à longueur de journée, ce qui nous a poussés à implorer l’aide des autorités, et le wali en particulier, pour prendre les mesures nécessaires à même d’arrêter ce problème avant qu’un désastre n’arrive dans ce village», raconte un habitant.

«La région était, il n’y a pas très longtemps, connue par son calme et ses habitants avaient tendance à apprécier les heures de repos dans leurs champs ou d’autres lieux touristiques du village, surtout en fin de semaine, ce qui n’est plus le cas désormais vu que le village s’est transformé en une zone active, toute l’année, et ce, depuis le lancement des travaux de réalisation du port de pêche, en 2006, projet encore en cours d’exécution», dira un autre habitant qui signale, par ailleurs, le mouvement inhabituel des camions transportant le sable et les graviers pour la société algéro-turque, chargée du projet du port. «Ces camions ont causé, dit-il, de graves accidents mortels, sans compter la poussière dégagée à leur passage dans les rues non goudronnées aux cités Taka 01 et 02. Malheureusement les autorités locales et wilayales sont loin de vivre le calvaire vécu ici, quotidiennement, par les habitants dont les maisons sont situées, en majorité, sur des collines», lance un vieux de Kristel.

Beldjouhar Brahim, un habitant du village, dévoile: «Toutes nos maisons sont menacées d’effondrement à cause des fissures causées par les explosions incessantes toute l’année. Nous vivons ainsi continuellement avec la peur au ventre, à chaque fois qu’on entend le bruit assourdissant des explosifs laissant échapper une grosse fumée.»

Adla Kada, autre citoyen, nous emmène voir sa demeure et celles de ses voisins pour nous montrer des murs complètement lézardés. Un autre habitant, Belbachir M., ne va pas par le dos de la cuiller. «Ce qu’endurent les citoyens du village est dû à la négligence des autorités locales qui ne répondent pas à nos besoins. Nous sommes ainsi laissés à notre sort, navigant seuls contre les vagues de la crise de logements, le chômage, les coupures d’électricité… Bref, tous les ingrédients pour aller manifester notre ras-le-bol.» Mokdad Abbes (Edition du 29.08.2009)

26 août 2009

Quelques citations sur l 'environnement


En guise de détente, voici quelques citations qui se réfèrent à l 'environnement.

Dans un environnement qui change, il n'y a pas de plus grand risque que de rester immobile. (Jacques Chirac)

Notre environnement et notre attitude sont le résultat de nos choix. (Daniel Desbiens)

L'écologie est aussi et surtout un problème culturel, le respect de l’environnement passe par un grand nombre de changements comportementaux. (Nicolas Hulot)

«L'intelligence est parfois définie comme la capacité d'un individu à s'adapter à son environnement avec succès - ou à ajuster son environnement à ses besoins.» (Bruce Lee)
"Le coût de la protection du milieu naturel est beaucoup plus faible que le coût de sa reconstitution .La défense de la nature est rentable pour la nation «. (Philippe St Marc)

"Le monde contient bien assez pour les besoins de chacun mais pas assez pour la cupidité de tous». (Gandhi)

"Ce qui m'inquiète, c'est la pensée que l'homme est capable de s'habituer aux pires conditions de vie. Il pourra trouver parfaitement normal d'ici un siècle, de vivre prostré dans quelque bunkers, avec des masques, de l'air artificiel.Il ne saura même plus alors que l'on vivait autrement.Que restera t il alors de l'homme ?" .(Paul Émile Victor)

1 août 2009

Prairie de coquelicot pour Algérien de 20 ans ......



Un champ de blé en herbe envahi par des milliers de fleurs de coquelicot.

Prenez un Algérien d'une vingtaine d'années , qu'il soit étudiant, chômeur, gardien de parking , citadin ou rural, riche ou pauvre, et demandez lui s'il a déjà vu un champ de coquelicot..Un vrai champ , dans la nature , pas en photo...Il répondra certainement par la négative , car il a grandi dans la poussière et le béton qui ont dévasté la verte Algérie

22 juil. 2009

Les H.A.P affectent le QI des enfants dans l'utérus

L'exposition à la pollution affecte le quotient intellectuel des enfants pendant la grossesse de leur mère, selon une étude américaine publiée dans la livraison d'août du journal "Pediatrics". L'étude portant sur 249 enfants pendant cinq ans vivant dans les quartiers de Harlem et du Bronx près de New York, montre que les HAP, les hydrocarbures aromatiques polycycliques, diminuent le QI des enfants dès la grossesse. Les HAP sont des polluants toxiques issus de la combustion du charbon, du diesel, de l'essence ou du gaz.Faut -il rappeler que les activités liées au bitume dégagent des HAP entre autres?

18 juil. 2009

Plages de Kristel: Sans prestation ni sanitaires



Les plages de la côte Est, à Kristel, relevant de la commune de Gdyel, enregistrent une grande affluence d’estivants amateurs de la grande bleue, qui la choisissent pour passer leurs vacances, malgré la détérioration de la route reliant la commune de Gdyel tout particulièrement. Cette route, rappelons-le, est actuellement empruntée par les poids lourds transportant les agrégats et blocs de bétons pour le compte de la société algéro-turque réalisant le port de pèche de Kristel.


«Ces plages manquent de toute condition de confort. Nous sommes très déçus du cadre insalubre dominant les lieux qu’aggravent sans cesse les dépôts d’ordures de toutes sortes et les déchets ménagers… un cadre répugnant qui risque de chasser les estivants», dira K.Farid, un habitant de la localité de Kristel, qui précise : «Cette situation est vraiment désolante… Les plages de Kristel ont toujours été gâtées par la nature… Ce qui n’est guère le cas maintenant. Elles ressemblent plutôt à une décharge à ciel ouvert… L’autre problème qui se pose c’est l’absence de sanitaires et de locaux commerciaux de restauration».
A ce titre, B.Boumediène, un habitant de la commune de Gdyel, révèle : «Les responsables ont refusé de me délivrer une autorisation pour vendre des repas froids et des casse-croûte, même si la demande existe et que les estivants réclament ce type de prestations».
Quant à L.Sohbi, il s’interroge : «Pour quelle raison ont-il fermé les sanitaires de la plage face aux estivants ?... D’après ce que je sais, ces sanitaires ont coûté un belle somme au Trésor public, et leur utilité est indispensable pour le confort des estivants… Alors pourquoi les avoir fermés ?...»
Concernant les sanitaires, un agent de la Protection civile du centre de Gdyel dira : «La fermeture des sanitaires opérée par la Commune a poussé pour les estivants à utiliser les sanitaires du centre de la Protection civile. D’autres font leurs besoins dans la nature… Ceci, malheureusement, provoque la pollution de ce site».
Le propriétaire du parking auto de cette plage déclare, déclare, plein d’amertume : «La réalisation de ce parking m’a coûté une enveloppe de 22 millions de centimes. Un investissement que je n’arriverais pas à amortir même durant les deux mois de la saison estivale, car les estivants fréquentent de moins en moins cette plage, et je crains que la situation ne se complique davantage pour moi avec cette fermeture des sanitaires et des douches publiques de cette plage… Les services de la Commune affirment avoir pris cette décision parce que les clés des sanitaires et des douches ont été perdues… Plus grave encore, ils ont refusé de changer les serrures pour des raisons que l’on ignore à ce jour. Je porte à votre connaissance que j’ai adressé plusieurs correspondances aux services de la Commune dans lesquelles je leur avais demandé d’assurer l’entretien et l’hygiène des lieux. Les bouteilles d’alcool et les déchets ménagers constituent le décor de cette plage… Ce qui porte un sacré coup à son image. J’appelle les autorités de tutelle à fournir un effort en vue de remédier à ces insuffisances».
En réponse à ces préoccupations, le président de l’APC de Gdyel, M. Boumediène Mimoun, fera savoir : «Nous avons refusé de délivrer des autorisations pour la vente de casse-croûte ou de repas froids afin d’éviter les risques d’intoxications alimentaires, d’autant plus que les contrôles de qualité ne sont pas assurés sur place. Pour ce qui est de la fermeture des sanitaires, l’entreprise chargée de leur réfection n’a pas encore livré les travaux».
Mokdad Abbès

3 juil. 2009

Encore un article de presse du 2 juillet 2009


Destruction du patrimoine forestier à Gdyel

Une société privée est actuellement traduite en justice par les services de la Conservation des forêts de la wilaya d’Oran suite à la décision de celle-ci d’ériger son unité de production sur le domaine forestier de Ras El Aïn, dans la commune de Gdyel, sans autorisation de cette institution d’Etat. Ainsi, une superficie de plus de 6 hectares du domaine public a été déboisée… R. Amine

«L’opérateur mis en cause dans cette affaire a déraciné 83 arbres sans autorisation et a lancé les travaux de réalisation de son usine sans que les services de la Conservation des forêts ne lui délivrent l’aval officiel. Le déracinement de ces arbres qui ont été plantés en 2006 a été effectué le 21 mai dernier. Ceci constitue une transgression claire et nette de la loi 8412 de juin 1984 portant réglementation du domaine forestier, et également sa protection et sa préservation», révèle une source de la Conservation des forêts.
Il y a lieu de savoir que cette institution chargée du reboisement et de préservation des forêts a déposé une plainte contre cette société privée à la base de cette affaire auprès du procureur de la République devant le tribunal de Gdyel. Aussi, il s’agit de la deuxième affaire du genre à se présenter en moins d’un mois qui a nécessité le secours de la Justice.
Pour ce qui est de la version des parties impliquées dans cette affaire, le responsable de la société de construction dira : «Je possède une décision du wali qui m’autorise à réaliser un projet d’investissement s’étendant sur une superficie de 6 hectares. Toutes les pièces administratives inhérentes à ce dossier sont entre les mains du maître de l’ouvrage de ce projet qui possède un registre de commerce délivré le 21 mai 2009».
Sur un autre registre, des témoins oculaires de la localité de Tilamine, commune de Gdyel, affirment que «les arbres qui ont été déracinés de la forêt de Ras El Aïn ont été brûlés sur place».
Devant cet état de fait, la forêt de Gdyel semble réellement menacée par l’envahissement du béton, dans l’attente du dénouement de ces affaires soumises à l’arbitrage de la Justice.
S’agissant des efforts engagés par la tutelle en vue de la protection et du développement du patrimoine forestier dans la wilaya d’Oran, notre source indique, qu’en octobre 2008, une opération de plantation de 1200 arbres a été lancée par la Conservation des forêts, en collaboration avec les services de la Commune d’Oran. L’opération a été lancée à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de l’arbre et a profité à quelques secteurs de la ville d’Oran, dont celui de Seddikia. Cette opération a pour but principal la création de bosquets en zones urbaines afin de donner une nouvelle dimension aux espaces verts de la ville d’Oran.
Pour ce qui est du programme national initié le 13 septembre 2008, en partenariat avec le ministère de l’Education nationale, une autre opération portant sur la plantation de 14000 arbres par les élèves de 52 écoles de la wilaya d’Oran est également inscrite, révèle notre source qui précise «qu’il a été décidé, dans le cadre de ce même programme, de la plantation de près de 300.000 arbres».
Par ailleurs et s’agissant du dispositif de protection contre les feux de foret prévu pour cet été, nous apprenons auprès de nos sources que « des tranchées pare-feu TPF sur une superficie de quarante hectares seront réalisées par la Conservation des forets.
Actuellement, les forêts de la wilaya sont aménagées en 294 ha de tranchées pare- feu et 471 km de piste, soit un excédent de 68 hectares de TPF et 18 km de piste, sachant que la superficie forestière de la wilaya toutes formations confondues est de 45 302 ha couvrant un taux de boisement de 21 pour cent »





28 juin 2009

La pollution en Algérie (Article El Watan, 21 juin 2009)



Allergies et asthme chez l'enfant Une prévalence de 3 à 8% à cause de la pollution

Les participants à la 3e édition du colloque international de pédiatrie de Tlemcen ont affirmé, hier, que la prévalence des allergies et de l’asthme infantiles a augmenté en Algérie de 3 à 8% ces dernières années en raison de la pollution de l'environnement.
Les travaux, qui se sont déroulés en présence de pédiatres, allergologues et professeurs d'universités nationales et françaises, ont mis en exergue l'effet de la pollution dans ses diverses formes quant à l'apparition de nouveaux allergènes chez l'enfant, en plus de la complexification des cas d'insuffisance respiratoire chez les plus jeunes. Lors de cette rencontre, l'accent a été mis sur les risques de la pollution atmosphérique avec la diffusion des gaz oxydés et déchets industriels, entre autres polluants, qui ont tendance à accentuer l'allergie chez l'homme et particulièrement chez l'enfant.
Par ailleurs, voilà quelques titres d'articles d' El Watan sur les conséquences médicales de la pollution : Une situation alarmante (17 avril 2005) L'asthme, une affection en augmentation( 23 janvier 2005) El Mohgoun, 21 tuberculeux en 2 mois (26 février 2007) L'asthme, une maladie qui tue( 21 juin 2005) Voilà ce qui se passe dans notre pays où il existe des lois que certains , par cupidité, contournent ou bafouent!!!
Enfin, dans l'article d'El Watan du 17 avril 2005,K.D précise que 20% de la population algérienne sont touchés par l 'allergie.

27 juin 2009

Mais où est donc L'Etat ?



Nous vous proposons de lire l'article de M.A Hirèche paru dans le Quotidien d'Oran en date du 25 juin 2009.En voici un extrait, c'est à dire le début et la fin de l 'article:

L'individualisme, l'égoïsme et l'opportunisme, qui caractérisent depuis quelques temps déjà notre société, marquent de plus en plus fort les relations fortement en recul, et déjà trop préoccupantes, qui lient les individus.....( voilà pour le début)

L'intérêt immédiat, la raison, le profit, le gain, la contre partie, le service… autant de termes qui constituent les véritables axes autour desquels tournent désormais, à une époque où le simple fait de dire bonjour à quelqu'un peut vous coûter très cher, tout comme le fait de demander service à quelqu'un peut vous traîner dans la boue.....
Lorsque la société s'en va parce que ses valeurs s'en vont sans même prendre le temps de faire leurs valises, on ne peut que regarder et espérer qu'un jour viendra où les choses iront autrement. Mais lorsque devant tant d'escroqueries, tant d'arnaques et tant d'activités illégales et illégitimes, le silence est total, on ne peut que s'étonner. Et, même lorsqu'on ne veut pas se poser de questions, même lorsqu'on ne veut pas en entendre, et même lorsqu'on ne veut pas aller plus loin, on ne peut s'empêcher de s'exclamer, comme du temps où l'on apprenait les conjonctions de coordination : « Ar … mais où est donc l'état ? » ( Et ceci pour la fin...)

26 juin 2009

Les zones humides en Algérie: Sauvons le lac Télamine

L'Algérie est riche en zones humides qui jouent un rôle important dans les processus vitaux, entretenant des cycles hydrologiques et accueillant poissons et oiseaux migrateurs. Pourtant, de nombreuses menaces pèsent sur elles. Tout comme les forêts tropicales, les zones humides sont détruites à un rythme sans précédent. Privées parfois de leur eau par des pompages excessifs ou par la construction irréfléchie de barrages, elles sont même complètement drainées au profit de l'agriculture.

En Algérie, il existe environ trente espèces de poissons d'eau douce, 784 espèces végétales aquatiques connues. Les zones humides siège d'une biodiversité sans pareille, groupée sur de petites étendues, n'échappent pas à une dynamique de destruction sans pareille qui remet en cause l'existence d'un nombre élevé d'espèces floristiques et faunistiques. L'impact le plus important est celui de la disparition de certaines plantes rares ou rarissimes.

Actuellement, on constate une réelle volonté de renverser cette tendance et l'Algérie en tant que Partie contractante à la Convention de Ramsar sur les zones humides se préoccupe de la sauvegarde et la gestion rationnelle de ces milieux, elle cherche à en connaître leurs aspects socio-économiques.

L'Autorité de la Convention de Ramsar en Algérie, la Direction Générale des Forêts, a classé 42 sites sur la Liste de la Convention de Ramsar des zones humides d'importance internationale, avec une superficie de plus de près de 3 millions d'hectares, soit 50% de la superficie totale estimée des zones humides en Algérie.

Le dernier recensement effectué en 2006, a dénombré 1451 zones humides en Algérie, dont 762 sont naturelles. Aujourd'hui, avec les nouvelles connaissances, le nombre de zones humides dépasse le millier si l'on inclut oueds, grottes, oasis, daya, et zones côtières. En Algérie, il reste encore à sensibiliser tous les utilisateurs de l'eau et des zones humides et aussi à réfléchir sur la gestion des écosystèmes aquatiques, car leur devenir à long terme dépend de leur gestion.

Toutes les zones humides ont des valeurs importantes ; toutes apportent des avantages qui se mesurent à la qualité des écosystèmes et dont les êtres humains dépendent.

Que nous apportent les zones humides ?

  • La maîtrise des crues
  • la recharge des eaux souterraines
  • la stabilisation du littoral et protection contre les tempêtes
  • la rétention et exportation des sédiments et nutriments
  • l'atténuation des changements climatiques
  • l'épuration de l'eau
  • réservoir de diversité biologique
  • produits des zones humides
  • loisirs et tourisme
  • valeur culturelle
Alors Sauvons le lac Télamine d'une décharge sauvage !!!

19 juin 2009

Home et Gdyel


L’université d’Es Sénia Oran a organisé la projection d’un film sur l’environnement dans l’amphithéâtre Talahit Bakhlouf du campus Taleb Mourad (Ex IGMO) ce mercredi 17 juin 2009 à 15heures 30.Ce film documentaire , présenté dans sa courte version (90 minutes) et qui a pour titre Home, est sorti le 5 juin 2009 à l’occasion de la journée mondiale de l’environnement .Ecrit et réalisé par Yann Arthus Bertrand , Home , un documentaire sur l’état de la terre vue du ciel , montre la pression que l’Homme fait subir à l’environnement et les conséquences sur le changement climatique. S’intercalant dans le débat qui a suivi ce film à gros budget, une communication de Rachid Brahmi, Docteur d’Etat en Physique et enseignant à l’université d’Oran, a eu pour thème « Les impacts environnementaux de rejets particulaires et gazeux bitumineux ».Cette communication réalisée avec la collaboration de Rachid Ahmed Fouatih , médecin -Radiologue de formation a été illustrée par des photos prises par des associations environnementales et des titres de presse . Des photos qui ont pu montrer de manière frappante, la dégradation de plusieurs sites, dont la décharge sauvage tout près du lac Télamine, zone humide protégée par la convention internationale de Ramssar (Iran 1971). Rappelons qu’en plus de l’implantation de la centrale de bitume dans la zone urbaine de Gdyel, un site de six hectares, situé à deux kilomètres environ, au nord de Gdyel a subi une déforestation et les produits arrachés ont été acheminés vers le lac Télamine. Si le film Home réalisé par des professionnels a été captivant, les photos réalisées par de simples citoyens et présentées dans la communication de M.Brahmi ont été choquantes, dans la mesure où ce qui a été qualifié de massacre environnemental s'est déroulé à quelques encablures d’Oran, autour de la petite ville de Gdyel, dans une région agrotouristique où les forêts constituent le poumon de l ‘Oranie, toujours selon le conférencier. Preuve en est, l'essentiel du débat a concerné Gdyel. Rappelons aussi que Rachid Brahmi est président de l’association El Wouroud de Gdyel et membre de la coordination des associations de la protection de l’environnement(CAPE) d’Oran qui comprend un certain nombre d’associations encadrées par des universitaires et des experts en environnement .Quant à Rachid Ahmed Fouatih , il est vice président de la dite association.

13 juin 2009

Oran : Pour mieux urbaniser, plantons des arbres



Nous publions ci dessous un extrait de l 'entrevue d'une journaliste, Madame Josiane Le Bescond, avec un Algérien chercheur à la NASA ( El Watan du 12 juin 2009)

« Si l’urbanisation de la ville d’Oran s’accompagnait de plantations d’arbres adaptés, les effets sur le climat seraient moindres et l’extension de la ville pourrait encore atteindre 50% de sa superficie actuelle. » C’est la conclusion à laquelle aboutit une étude publiée en avril dernier dans le Journal of Applied Meteorology and Climatology (JAMC) par Lahouari Bounoua, chercheur en sciences biosphériques à la NASA, et Safia Abdelmounaine, chercheur au Centre national des techniques spatiales d’Arzew (CNTS).......
Question de Mme Le Bescond:Dans l’actualité oranaise, on parle beaucoup de la forêt de Gdyel qui fait l’objet d’un déboisement important pour l’implantation d’une usine à bitume. A terme, la croissance et la production des végétaux risquent d’être réduites en raison des effets toxiques de l’usine…
Réponse du chercheur: Je connais parfaitement la forêt urbaine de Gdyel et il me serait pénible de la voir disparaître pour un projet qui pourrait avoir trouvé une place non loin ailleurs. Là se pose la question d’intégration de la connaissance à la prise de décision. Il est certain que le développement industriel et la création d’emplois sont importants, mais la forêt a aussi un rôle vital qui n’est pas toujours bien apprécié. L’arbre représente une pompe à eau qui fonctionne à l’énergie solaire, il est un élément indispensable pour l’environnement et la biodiversité. Un développement durable devrait allier l’utile et l’agréable, là est le débat !
(El Watan http://www.elwatan.com/Oran-Pour-mieux-urbaniser-plantons#forum56849)

11 juin 2009

* El Khabar étale le scandale !!


كشفت قضية إنجاز مصنع ''السلام بيتيم'' للزفت بغابة فديل دون تصاريح قانونية أن والي ولاية وهران، أصدر العديد من قرارات إنجاز ''محطات للحياة'' استعملها المستفيدون منها لإنجاز مصانع في ظروف غامضة، استدعت تدخل رئاسة الجمهورية التي تحقّق في الموضوع.
أودعت محافظة الغابات لولاية وهران، يوم 6 جوان الجاري، دعوى قضائية ضد شركة بناء حديثة التأسيس، قامت يوم الخميس 21 ماي الماضي، بتحطيم 6 هكتارات من الأشجار التي تم غرسها سنة 2006، ولم يتم بعد استلام مشروع التشجير الذي أنجزته مؤسسة صافا الظهرة.
هذه الدعوى القضائية التي أودعت أمام كتابة الضبط لمكتب وكيل الجمهورية لدى محكمة فديل، المختصة إقليميا، تعتبر الثانية التي أودعتها محافظة الغابات ضد مستثمرين لم يحترموا القانون رقم 12/84 الصادر في جوان 1984 المتضمن النظام العام للغابات.
هذه الشركة التي تحمل اسم ''السلام للبناء'' استخرجت سجلها التجاري في 12 ماي 2009، أسسها مقاولون معروفون في قطاع البناء في ولايتي الشلف ووهران، استلمت أيضا بسرعة البرق ''قرارا'' وقعه والي ولاية وهران الطاهر سكران شخصيا، يقضي بالسماح لها بإنجاز ''قاعدة حياة'' على مساحة 6 هكتارات، وأسبوعين بعد ذلك شرعت جارفات وشاحنات شركة بناء أخرى تحمل علامة المجموعة التركية ''أنادالو'' في تحطيم أشجار الصنوبر في غابة رأس العين بقديل، ونقلها إلى المنطقة الرطبة المحمية بتيلامين جنوبي هذه البلدية لرميها. وقد تدخل حراس الغابات لمنع الجارفات من مباشرة عملية التحطيم، إلا أنهم طردوا من طرف مسؤولي هذه الشركة. وقامت في الأيام الأخيرة بحرقها لمحو آثارها. وذكر حراس الغابات أنهم في يوم الواقعة أخطروا فرقة الدرك الوطني بالحادثة، إلا أنها لم تتدخل؛ لأن رئيس بلدية فديل منح لشاحنات الشركة التركية تسريحا لرمي الأشجار المقتلعة في بحيرة تيلامين.
وفي نفس الوقت تتعاظم حركة المواطنين والجمعيات في مدينة فديل، التي عبرت عن معارضتها لتحطيم الغابة الواقعة في تراب هذه البلدية، والتي أحصت فيها مصالح محافظة الغابات العديد من مقالع الكلس والتراب والصخور التي تشتغل دون ''وثائق قانونية'' مما يعرض هذه الغابة إلى مخاطر كبيرة.
وإذا كان لمصنع الزفت، الذي ينجزه أحد أفراد عائلة شيخ الزاوية البلقايدية فضل، فإنه بلا شك يتمثل في كشف كل الاعتداءات التي تتعرض لها الثروة الغابية في ولاية وهران، وبتسهيل من مسؤولها الأول والي الولاية، الذي ''أبدع'' طريقة جديدة لتسهيل الاستيلاء على الأراضي التابعة لقطاع الغابات. كما كشفت هذه القضية أنه يمكن ''التحايل'' على كل القوانين والتنظيمات، وحتى الأكثر صرامة، مثل تلك التي تحمي الثروة الغابية الوطنية، دون أن تتحرك الهيئات المخولة قانونا بحمايتها، حيث أن محافظة الغابات لم تتحرك إلى حد اليوم، حتى للتحقيق في طريقة استفادة شركة ''السلام بيتيم'' من أكثر من 6 هكتارات من الغابة، وأنجزت المصنع، الذي اقترب من الدخول في مرحلة الإنتاج دون أية رخصة. وقد سعت ''الخبر'' مرارا لمقابلة محافظ الغابات لولاية وهران، لاستفساره في الموضوع، إلا أنه رفض الرد على طلباتنا.
وأكثر من ذلك لم تعارض محافظة الغابات ولا مديرية أملاك الدولة، في معاينتهما للموقع بتاريخ 28 سبتمبر 2008، إقامة ''قاعدة حياة'' لفائدة شركة ''السلام بيتيم''، بعدها بثلاثة أيام منحها الوالي القرار، أي في 30 سبتمبر 2008، وهذا قبل أن تبدي مختلف المصالح التقنية آراءها حول ملاءمة ''الغابة'' لإقامة المشروع.
ل حتى في الدراسة التقنية للمشروع
الأكثر غرابة في هذه القضية، هو أنه مباشرة بعد استلامها قرار الوالي بـ''إقامة قاعدة حياة'' قدمت ذات الشركة، دراسة تقنية اتضح أنها ''خاصة بمنطقة تقع في ولاية المدية''، كما هو مدوّن في الصفحة الثالثة للدراسة التي أعدها مكتب الدراسات معمور حناشي، وهو غير معروف إطلاقا في ولاية وهران والغرب الجزائري، كما تأكدت ''الخبر'' من ذلك. هذه الدراسة تحتوي تناقضات كبيرة، منها أن ''مصنع الزفت'' وليس قاعدة الحياة، يقع على بعد 7 كيلومترات شمالي مدينة فديل. وعلى هذه المسافة يوجد البحر في الواقع، حيث أن موقعه الحقيقي هو في التجزئة رقم 6 من غابة رأس العين، التي تعتبر ملكا للغابات. ولا تبعد عن النسيج العمراني لمدينة فديل بأكثر من 300 متر. وتقع على الطريق الولائي رقم 27 وليس 48 كما جاء في الدراسة. وتحمل هذه الأخيرة، كل المواصفات والمعلومات التقنية التي تدل على أنها أعدت لمصنع لا يقع في ولاية وهران، نظرا لأسماء المواقع التي جاءت فيها، والتي لا توجد إطلاقا في فديل، فجاء فيها مثلا أن الغابة تمثل 10 في المائة من المنطقة، وأنها محاطة بمستثمرات فلاحية تحتوي أشجارا مثمرة: تفاح، تين، خوخ، وتقع بقربها مدرسة ابتدائية، وهي معطيات غير متوفرة إطلاقا في المنطقة.
ومع ذلك استلمت بلدية فديل هذه الدراسة، واعتمدتها كمرجع رسمي، عندما شرعت في تسوية وضعية المصنع الذي تم بناؤه دون احترام الإجراءات القانونية، إلا أن سكان فديل يصرون على رفض المشروع.
وإذا كان الرئيس عبد العزيز بوتفليقة قد وبخ والي ولاية وهران، عندما زار منطقة معارض السيارات في الطريق المؤدي إلى مطار السانيا، وشاهد كل الجزائريين الرئيس يطالب وزير الداخلية أن يفتح تحقيقا في منح قطع أراض لشركات أجنبية في تلك المنطقة، فإن ولاية وهران صارت تمنح أراضي بقرارات مؤقتة لإقامة '' قواعد حياة '' تتحول إلى مصانع دون احترام الإجراءات، مثلما حصل مع الشركة التركية ''آنادولو''، التي استفادت من 6 هكتارات و 66 آر في منطقة تابعة لقطاع الغابات، في بلدية حاسي بن عقبة. وتم ذلك دون أن تخرج لجنة مؤهلة لاختيار الأرضية، إلا أن هذه الشركة التركية لم تقم قاعدة حياة، وإنما مصنعا للخرسانة، يمكن مشاهدته على الطريق الوطني المؤدي إلى أرزيو.
مع العلم أن شاحنات هذه الشركة التركية هي التي اشتغلت يوم 21 ماي 2009 في عملية اقتلاع أشجار غابة فديل، وقد سلم حراس الغابات ترقيمات تلك الشاحنات لفرقة الدرك الوطني لمدينة فديل في نفس اليوم. وتبين فيما بعد أن أحد مؤسسي شركة ''السلام للبناء'' يوجد اسمه أيضا في وثائق تأسيس شركة ''أنادولو'' التركية، التي ستظهر في موقع غابي آخر في وهران وبنفس الأسلوب، حيث أن غابة فديل وحدها التي تتعرض للخروقات من طرف المستثمرين الجزائريين والأجانب. فسكان منطقة العنصر بالشريط الساحلي الغربي للولاية، لم يتوقفوا عن التنبيه للمخاطر التي تحدق بهم، جراء عوامل التعرية التي أصابت الجهة الشمالية لغابة المسيلة، جراء غبار وتفجيرات المحاجر التي تستغلها شركة تركية. وهذا بالرغم من صدور قرارات عن مختلف الهيئات الرسمية، التي تلح على ضرورة توقف هذه المحاجر، إلا أن ولاية وهران لم تتدخل لحماية الثروة الطبيعية للمنطقة.وهران: ل. بوربيع

10 juin 2009

DIVAGATIONS



Amis du bien, sachez que nous sommes réunis par le verbe, dans cette rue circulaire qui nous ramène à chaque fois à la place de la source dans la forêt de Gdyel et pour une marche dont nous ne connaissons pas l’itinéraire. Cette histoire a quelque chose de la nuit ; elle est obscure et pourtant riche en images ; elle doit déboucher sur une lumière .Lorsque nous arriverons à l’aube, nous serons délivrés par une éclatante lumière ; nous aurons vieilli d’une nuit, longue et pesante, un demi siècle et quelques feuilles d’arbres éparpillées dans la place de la source. Cette histoire ressemble à un désert. Il va falloir marcher pieds nus sur le sable brûlant, marcher et voir, pour croire à l’oasis qui se dessine à l’horizon et qui ne cessa d’avancer vers le ciel. Marcher et ne pas se retourner pour ne pas être emporté par le vertige .Nos pas inventent le chemin au fur et à mesure que nous avançons .Faisons confiance à nos pieds qui nous mèneront aussi loin que nos esprits croiront à notre histoire. Vous savez à présent que ni le doute, ni l’intimidation des vents ne seront du voyage, mais une foi immense.(Arrangement d’un texte de T.Ben Jelloun)

8 juin 2009

* Rétrospective d’un massacre environnemental : le triangle des Bermudes ?

Si nous voulons faire une rétrospective des atteintes à l’environnement, dans la région de Gdyel, nous pouvons noter :

1 L’implantation illégale, au nord de Gdyel, en allant vers Kristel, d’une centrale de bitume à chaud, dans la forêt urbaine de Ras El Ain, tout près de trois sources d’eau potable, tout près de deux puits et près du château d’eau qui alimentent la ville. Aujourd’hui, par des entourloupettes, on cherche à régulariser un fait accompli.
2 A un kilomètre au nord de la centrale de bitume, La féroce déforestation de six (6) hectares d’un périmètre récemment reboisé, cadastré et faisant partie du Domaine Forestier National (DFN).
3 A l’est de Gdyel, dans le périmètre urbain, l’extension d’une briqueterie provoquant la dégradation spectaculaire de la forêt urbaine qui a subi un carottage rudimentaire, profond et systématique. Tout près de cette briqueterie, le cimetière est flanqué d’une décharge publique.
4 Et vers le sud de Gdyel, aux environs du lac Telamine,une zone humide, ils ont acheminé les arbres et les végétaux arrachés du DFN, en passant par une route interdite aux poids lourds.
Ainsi Gdyel et sa région à vocation agro-touristique, se trouvent coincées dans ce que nous pouvons assimiler à un triangle des Bermudes qui avalerait, non pas des navires, mais toute végétation et toute vie .C’est, en fait, le fatal triangle de la pollution !

5 juin 2009

Le rire de l’Arbre


Imaginez un petit bois dans une forêt .Juste à la sortie de Gdyel, en allant vers Kristel. Là où il y a trois sources d’eau, deux puits et une fontaine. Un petit bois. Calme. Vert. Ensuite imaginez un Arbre. Pas n’importe lequel ; mais un Arbre centenaire qui a vu toutes sortes d’intempéries. Regardez cet Arbre qui vous regarde et écoutez le vent du matin.
L’Arbre a saigné et, parait-il a parlé. Il résiste quand on vient l’abattre. Au premier coup de hache, certains parlent de bulldozer, le sang a giclé, et les voix du fond de la terre, se sont élevées. L’homme chargé de la besogne s’est trouvé mal. De son délire naquit la rumeur. La foule se déplaça de partout pour honorer l’Arbre, toucher son sang et écouter sa parole. Il aurait dit beaucoup de choses. Les femmes y déposèrent des bougies, car tout près il y a Sidi Senoussi. Les hommes suivaient et collaient l’oreille contre l’écorce. Les enfants s’amusaient. Ils riaient. Pour eux, il n’y avait pas de mystère : « Un Arbre, ça ne parle pas ! »
En quelques jours, l’Arbre devint un lieu de pèlerinage, un saint. On venait écouter ce que la mémoire collective n’osait pas dire. L’imaginaire populaire, harassé par la vie moderne dans la ville, se déchaina autour de l’évènement. Le fait devint une histoire merveilleuse que chacun racontait .Cela prit des proportions inquiétantes. Les pompiers accoururent pour disperser la foule qui gênait la circulation. L’architecte qui a construit le bâtiment face à l’Arbre est devenu fou. L’Arbre fut sauvé .Le mythe a disparu.
Adaptation de deux textes de Tahar Ben Jelloun (Les amandiers sont morts de leurs blessures. Edition Voix. Maspero.1983)

3 juin 2009

L'inqualifiable: Déforestation du site végétal de Gdyel


Les plantes jouent un rôle important dans la lutte contre le réchauffement climatique, car on sait qu’elles absorbent des milliards de tonnes de CO2, le plus souvent d'origine anthropique….
Par ailleurs ,Voilà trois articles (parmi 94) de la loi N° 84-12 du 23 Juin 1984 portant Régime Général des Forêts modifiée et complétée par la Loi la Loi N° 91-20 du 02 décembre 1991 .
Article 13 : Sont versées dans le domaine forestier national: Les Forêts, Les Terres à vocation forestière appartenant à l'état, aux Collectivités Locales, Établissements et Organismes Publics.

Article 14 :Le domaine forestier national est Inaliénable, Imprescriptible et Insaisissable.

Article 28 :Aucun four à chaux ou à plâtre, aucune briqueterie ou tuilerie, aucun four de fabrication de matériaux de construction ou autre unité quelconque dont l'activité peut être une source d'incendie ne peuvent être établis à l'intérieur et à moins d'un (01) Km du domaine national forestier sans autorisation du Ministère chargé des forêts conformément à la réglementation en vigueur.
Terminons enfin , par une citation :

« L'homme, par son égoïsme trop peu clairvoyant pour ses propres intérêts, par son penchant à jouir de tout ce qui est à sa disposition, en un mot, par son insouciance pour l'avenir et pour ses semblables, semble travailler à l'anéantissement des moyens de conservation et à la destruction même de sa propre espèce... »Lamarck - 1820

1 juin 2009

Vox populi. Le Soir d'algérie du lundi 1 juin 2009


Gdyel :La nature en danger
Je tiens à vous signaler que notre ville, Gdyel, est l’objet d’agressions graves. A savoir : La construction d’une usine à bitume à l’intérieur d’un site qui se trouve être le noyau central sur lequel s’est bâtie la ville de Gdyel. Ce site est composé d’une forêt intégrée dans le périmètre immédiat de la ville à l’intérieur de laquelle existe une source d’eau naturelle qui alimente tout Gdyel en eau potable.
Comment peut-on changer la vocation d’un terrain et installer une usine à bitume dans l’indifférence (ou) la complicité de l’APC de Gdyel ? Devant les protestations du mouvement associatif local et d’Oran, une étude d’impact a été lancée depuis le 5 mai 2009. Sur quelle base juridique l’a-t-elle été ? Une deuxième déforestation a débuté le 21 du mois courant et est en cours sur une superficie d’environ 6 hectares de maquis et d’arbres qui ont été plantés lors du dernier reboisement, et ce, à une distance d’un kilomètre en amont du premier site. Le même procédé est utilisé, c'est-à-dire arrêté du wali pour une base de vie. Géographiquement, ces deux sites se trouvent sur la route menant de Gdyel à Kristel (site balnéaire et port de pêche) ! J’ajouterai juste un détail qui s’inscrit dans la défense de notre patrimoine, dans cette commune de Gdyel, existent quelques petits troupeaux de chèvres de race espagnole qui disparaîtraient dans le maquis environnant. Le troisième cas se trouve être la briqueterie déjà existante dans des conditions similaires et qui est en cours d’extension dans le flou le plus total. Cette dernière était censée ne pas être polluante ; il suffit pourtant de se trouver sur l’autoroute Oran- Arzew pour constater de visu les fumées qu’elle dégage en plein jour, quant au milieu de la nuit, ce sont à des doses maximales de fumée que les riverains sont exposés. D’où ces questions : Qui peut se permettre de piétiner les lois en vigueur en ce qui concerne : La protection du domaine forestier. L’environnement Le permis de construire ? En conclusion, il aurait été plus judicieux d’orienter ces potentiels investisseurs vers des zones d’activité prévues à cet effet et non loin de la localité de Gdyel sans pour autant détruire notre patrimoine forestier.
M. A.

29 mai 2009

Après la déforestation


Après la déforestation d'un espace végétal située à environ deux kilomètres de Gdyel , en allant vers Kristel (Voir photo plus bas) , la végétation et les arbres arrachés ont été évacués du site, pour être acheminés vers la sebkha (Lac de Talamine) située à trois kilomètres de la ville de Gdyel , en allant vers Menadsia.Appréciez une partie du massacre( les photographes n 'ont pas pris une vue d'ensemble et de loin)

L’opposition au massacre écologique s’amplifie…

A travers leurs associations , les citoyens de Gdyel ne perdent pas espoir quant à leur légitime lutte contre la dégradation de leur environnement et le massacre écologique qui en découle . Ainsi des associations et des citoyens de diverses régions d’Algérie expriment leur soutien à cette action écologique et citoyenne.Parmi les soutiens qui se sont manifestés dès notre première opposition à l’installation de l’unité de bitume, sous le fait accompli, nous pouvons citer:

-L’appui sans réserve du GTREO (Groupe de Travail et de Réflexion sur l’Environnement d’Oran) qui est animé par le Docteur Kacem Moussa, Expert en environnement.

-La solidarité des associations environnementales d’Oran les plus actives.

-L’implication franche du collectif médical composé de la quasi-totalité des médecins et chirurgiens dentistes qui exercent à Gdyel.

Nous saluons également les journalistes et les titres de presse qui ont rapporté l’information en soulignant notre opposition à l’installation de l’unité de bitume. Cette information a été reprise à travers des sites et d’autres blogs nationaux et internationaux.Inébranlable quant à la légitimité de sa lutte , le mouvement associatif poursuivra son opposition au massacre écologique et constate avec satisfaction l’élargissement médiatique de cette noble cause.Merci à Tous.

26 mai 2009

Requête envoyée vers le site de la DGF

Messieurs,
Après plusieurs requêtes signées et adressées à diverses structures, pour exprimer notre franche opposition à l'installation d'une unité d'enrobage de bitume à 200 mètres de la ville de Gdyel, au sein d'une forêt et à quelques mètres d'une source d'eau réputée avoir des propriétés thérapeutiques et deux puits, nous pensons que cette installation est en violation de différents textes de lois, et notamment les articles 22 et 28 de la loi N° 84-12 du 23 Juin 1984 portant Régime Général des Forêts modifiée et complétée par la Loi N ° 91-20 du 02 décembre 1991.
Par ailleurs, l'implantation de cette usine a ouvert une brèche, car nous venons d'assister à une féroce déforestation en date du 21 mai 2009, à quelques kilomètres de Gdyel, sur la route qui mène vers le village de Kristel.
Notre devoir de citoyens, nous amène ainsi à vous alerter sur un sujet qui a été largement médiatisé par différents titres de presse, le dernier article publié par El Watan étant daté du 26mai2009. Nous agissons ainsi, conformément aux articles 8 et 9 de la loi n° 03-10 du 19 juillet 2003 relative à la protection de l'environnement dans le cadre du développement durable et des conventions internationales ratifiées par l’Algérie.
Pour illustrer ce massacre environnemental, nous vous invitons à consulter les sites suivants qui présentent des photos et des commentaires sur ce qui se passe à Gdyel et constitue un grave précédent.
Salutations distinguées.
http://moussakacem.unblog.fr/
http://gdyel.blogspot.com/

Encore un article sur El Watan du26 mai 2009 et un silence incompréhensible des responsables



L’unité de production d’enrobé de bitume de Gdyel

Des associations s’opposent au projet L’implantation d’une unité d’enrobé de bitume, à proximité immédiate de la petite ville de Gdyel et au milieu d’un site forestier renfermant plusieurs sources d’eau réputées pour leurs qualités thérapeutiques, continue de susciter des réactions diverses des associations environnementales.Jeudi dernier, les membres de ces dernières, accompagnés de ceux du Groupe de Travail et de Réflexion sur l’Environnement et d’un certain nombre de citoyens, ont organisé une visite du site qui va de Gdyel jusqu’à la forêt située près de la montagne des Lions. Selon un membre d’une association locale, qui est du reste physicien et enseignant à l’université d’Oran, « au cours d’une halte effectuée à la place de la source située dans la forêt de Raz El Aïn, à moins de 400 mètres de l’agglomération pour goûter à son eau, les visiteurs ont pu se rendre compte de l’existence de l’usine de bitume à moins de 10 mètres des limites de la zone forestière alors que la loi n° 7-06 du 13 Mai 2007 relative à la protection et au développement des espaces verts stipule, dans son article 15, que toute construction ou infrastructure devant être implantée à une distance inférieure à 100 mètres des limites d’un espace vert est interdite »

Et d’ajouter : « si le projet vient à être concrétisé, la cheminée de l’usine rejettera des produits toxiques pour l’homme et pour les plantes, tels que le dioxyde de soufre, le monoxyde de carbone et les HAP (hydrocarbures aromatiques polycycliques) ». De son côté, le président de l’APC de Gdyel a déclaré, mardi dernier, sur les ondes de la radio El Bahia, au cours d’une émission consacrée à cette commune, que « le propriétaire de l’unité d’enrobé de bitume dont il est question est en possession d’un dossier légal lui permettant l’implantation de son unité à cet endroit, car disait il, son usine est conçue avec une technologie moderne qui prenne en considération tous les effets nocifs pour lesquels elle est pointée du doigt par ces associations ».

Par A. Belkedrouci

22 mai 2009

* Déforestation d'un autre site , juste après l'implantation de l 'usine de bitume


Cela s'est passé à deux kilomètres de la montagne des lions , destruction visible sur le tronçon de la route Gdyel-Kristel.Cela s'est passé le jeudi 21 mai 2009.Le massacre continuera le samedi ou les jours qui suivront.Ce site n 'est distant que de quelques kilomètres de l 'usine de bitume de Gdyel.Pourquoi alors planter un arbre , quand d'autres déboisent une forêt ?

19 mai 2009

* Article l 'Echo d'Oran du 26 avril 2009

Dégradation de l’environnement à Gdyel:Les associations dénoncent

Constatant que leur cadre de vie se détériore de plus en plus, notamment après la récente installation d’un chantier clôturé à l’intérieur d’une zone naturelle végétale, précisément à quelques mètres de la forêt de Ras El-Aïn, près d’une source d’eau potable, la société civile de la Daïra de Gdyel s’est insurgée ces derniers jours et a même tenu une réunion avec les autorités locales pour tenter d’y mettre un terme.

Dans un courriel adressé à la rédaction et auquel est jointe une pétition signée par 500 citoyens et la majorité des associations apolitiques de la Daïra, les plaignants, regroupés dans ce qu’ils appellent la «RAGE» (Réunion des Associations de Gdyel pour l’Environnement), disent avoir rencontré, au siège de la commune, les membres de l’APC, les acteurs de la société civile et les promoteurs du projet pour connaître les tenants et les aboutissants de l’affaire, mais qu’on leur avait assuré qu’il ne s’agissait que d’une base de vie pour les travailleurs.

«Or, il est clair que ce site (...) est une centrale d’enrobage de bitume à chaud, vu les équipements lourds pourvus d’une cheminée».

Par ailleurs, les habitants de Gdyel, apparemment peu convaincus par les précisions des autorités locales et des promoteurs du projet, déplorent, à travers leur texte, le fait que «l’environnement vient d’être dénaturé même si le site, implanté dans des conditions pour le moins suspectes, sert de base de vie».

En somme, les habitants de Gdyel, qui ne se révoltent pas contre le projet en soi, souhaitent seulement que l’»usine» soit transférée dans l’une des zones d’activités prévues à cet effet, «afin de préserver la santé et le cadre de vie des citoyens».

De ce fait, les associations culturelles, sociales et sportives ainsi que les 500 signataires de la pétition envoyée à toutes les institutions concernées, demandent que les travaux d’installation soient expressément suspendus et qu’une enquête soit déclenchée par les responsables de la wilaya pour apporter toute la lumière sur cette affaire.

Enfin, contactée par nos soins, une source de la direction de l’Environnement de la wilaya d’Oran a confirmé que ses services ont bel et bien réceptionné la requête, pris acte de son contenu et qu’une équipe se déplacera incessamment pour enquêter sur les lieux. S.MAKHLOUF

* Article El Watan du 16 mai 2009

Environnement : La future unité de bitume de Gdyel contestée par les associations

Une simple unité d’enrobage de bitume produit des rejets tels que le monoxyde de carbone, le dioxyde de soufre et les HAP (hydrocarbures aromatiques polycycliques). Ces rejets sont réputés pour leurs effets toxiques à seuil.

L’implantation d’une unité d’enrobage de bitume, à moins de 500 mètres de la petite ville de Gdyel et à 20 mètres d’une source d’eau potable (ayant, selon la population de cette agglomération, des propriétés thérapeutiques) et dans une zone forestière, a été le sujet qui a prédominé les travaux de la 2ème rencontre sur l’environnement, organisée, jeudi dernier, par le groupe de travail et de réflexion de l’environnement d’Oran. L’unité en question fait actuellement l’objet de moult tractations quant à sa véritable vocation, en ce sens qu’elle est présentée par ses réalisateurs comme étant une base de vie alors que le mouvement associatif de la ville la considère comme unité de production qui n’est pas encore entrée en production. Des photos prises par certains membres de ces associations montrent bien qu’il s’agit bel et bien d’une usine de bitume.

La conférence, ayant abordé ce sujet qui oppose le mouvement associatif de Gdyel aux initiateurs de ce projet, a mis en exergue l’entorse à la législation nationale. M. Rachid BRAHMI, physicien et enseignant à l’université d’Es Senia, conférencier, qui est lui-même membre d’une association opposée à ce projet, dira qu’une simple unité d’enrobage de bitume produit des rejets tels que le monoxyde de carbone, le dioxyde de soufre et les HAP (hydrocarbures aromatiques polycycliques). Ces rejets sont réputés pour leurs effets toxiques à seuil. Nous pouvons également relever que les HAP ont été classés polluants prioritaires par l’organisation américaine EPA (Environnemental Protection Agency) dès 1976, car biologiquement actifs et à forte toxicité. Les composants azotés provoquent, selon le même orateur, l’acidification des milieux naturels, réduisent la croissance et la production des végétaux qui deviennent ainsi résistants aux pesticides, et c’est ce qui va se produire dans la forêt de Gdyel et ses environs immédiats (une cité d’habitation de 500 logements et un site touristique à promouvoir) si l’unité de bitume, qui est déjà installée, entrera en fonction, conclura ce conférencier.

Par A. Belkedrouci

* Unité d'enrobage de bitume à chaud à Gdyel

Cette usine est située à 150 mètres de la ville de Gdyel, dans la forêt de Ras El Ain et à 20 mètres d'une source d'eau potable très prisée par la population.Cette source est réputée avoir des propriétés thérapeutiques .